Expo au mémorial de la shoa


Exposition temporaire
Du 9 novembre 2011 au 18 mars 2012

Des J.O. de Berlin aux J.O. de Londres (1936-1948)
LE SPORT EUROPÉEN À L’ÉPREUVE DU NAZISME
  

  

La championne de saut en hauteur Gretel Bergmann remporte le record de saut féminin avec 1,60 m de hauteur au Championnat sportif du Reichsbundes judischer Frontsoldaten (RJF, Association sportive des vétérans juifs d'Allemagne) sur le terrain de sport de la communauté sportive de Berlin-Grunewald.
Berlin, Allemagne, juillet 1936.
© Bildarchiv Pisarek/AKG-images. 


Le Mémorial de la Shoah est partenaire agréé du ministère de l’Éducation. Il bénéficie du soutien permanent de :
– la Fondation pour la mémoire de la Shoah
– la Mairie de Paris
– le Conseil régional d’Ile-de-France
– la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France, Ministère de la Culture et de la Communication
– le Ministère de l’Education, de la Jeunesse et de la vie associative
– La Fondation Edmond J. Safra
– SNCF-principale entreprise partenaire.


Toute l’histoire du XXème siècle européen se lit dans le formidable développement des pratiques et des cultures sportives. En particulier, ses pages les plus sombres écrites entre les Jeux de Berlin organisés par le IIIème Reich et le renouveau de l’olympisme esquissé à Londres en 1948.
Le nazisme, le fascisme et les régimes de collaboration ne vouent pas un simple culte au corps athlétique et guerrier, ils utilisent le sport pour contrôler les jeunesses et les masses, justifier leurs idéologies xénophobes et racistes, et même infliger des supplices particuliers aux champions juifs déportés. Quant au monde sportif, comment s’est-il comporté face aux politiques d’exclusion, face à l’application des lois antijuives jusque dans les stades, les gymnases et les piscines ?
Pour les minorités opprimées, pour les résistants, et même pour certains prisonniers des camps, à l’inverse, le sport a pu servir de refuge, voire de réarmement moral et corporel. Cette exposition révèle, en contrepoint, comment les jeunesses juives de toute l’Europe se sont enthousiasmées pour les sports, investissant en particulier la lutte, la boxe, l’escrime et les sports de self-défense, et participant aux Maccabiades de Tel-Aviv en 1932 et 1935.
Relatant ces multiples facettes de l’histoire du sport en Europe entre 1936 et 1948 à travers de nombreux films, photographies, objets et documents d’archives, l’exposition retrace parallèlement l’itinéraire individuel d’une vingtaine de sportifs dont les carrières ont été bouleversées et les vies anéanties par la montée du nazisme. 

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